Si vous avez des plafonds hauts chez vous et que vous souhaitez économiser de l’énergie, vous pouvez utiliser des plaques de plâtre pour suspendre les plafonds. Une pièce avec un plafond suspendu est chauffée plus rapidement et peut également être du plus bel effet en termes de décoration. Les câbles peuvent également être cachés de cette manière.
| 👨🔧 Niveau de difficulté | Moyen à difficile |
| 🕰️ Durée | Environ 1 jour |
| 🛠️ Outils | système de suspension, crayon, niveau à bulle, échelle, perceuse, visseuse sans fil, cordeau à frapper, cisaille à tôle, pince (combinée), vis et chevilles adaptées, ruban d’étanchéité, cutter, rabot pour bords, pinceau, papier de verre, enduit, mastic, bande de séparation en papier, truelle, en option : matériau d’isolation, pare-vapeur |
La méthode la plus courante pour suspendre un plafond
La meilleure façon de réaliser un plafond suspendu est d’utiliser ce que l’on appelle des suspensions directes et des profilés métalliques de cloison sèche adaptés (profilés UD et CD). Cette méthode est particulièrement adaptée à une hauteur de suspension faible, entre 4 et 12,5 cm. Vous pouvez également construire une ossature en bois. Elle convient à toutes les hauteurs, mais nécessite un peu plus d’expertise et quelques étapes de travail supplémentaires.
Que vous bricoliez une ossature en bois ou que vous utilisiez des profilés métalliques n’a pas d’importance pour le résultat final : l’essentiel est de réaliser une construction stable et solide. Dans cet article, nous vous expliquons comment réaliser une suspension de plafond avec des suspensions directes.
étape 1 : Fixer les profilés muraux pour la suspension au plafond
Commencez par dessiner au crayon la position correcte des profilés UD pour la fixation murale. Les profilés marquent la hauteur d’installation qui sera atteinte par la suspension au plafond.
Vous devez veiller à ce que les profilés soient parfaitement horizontaux, car les plafonds et les murs ne sont pas toujours parfaitement droits, en particulier dans les bâtiments anciens. Utilisez donc un niveau à bulle et alignez tout avec précision.
Collez ensuite du ruban d’étanchéité au dos des profilés, pré-percez les trous pour les chevilles et vissez les profilés dans le mur. Selon le type de mur, différentes vis peuvent être nécessaires.
Étape 2 : Fixer les suspensions directes
C’est maintenant le tour des suspensions directes. Utilisez un cordeau pour marquer les distances entre les suspensions au plafond. Veillez à ce que les distances soient correctes : sur les côtés, vous devez laisser un espace de 15 à 20 cm par rapport au mur. Les profilés eux-mêmes ne doivent pas êtreespacés de plus de 50 cm en largeur et de 80 cm en longueur.
Pré-percez les trous et vissez les suspensions au plafond. Les différents types de plafonds, comme les plafonds en bois ou en béton, nécessitent bien sûr l’utilisation de vis différentes.
Étape 3 : Fixer les profils de suspension au plafond
Insérez maintenant les profilés pour le lattage de base dans les suspensions de plafond. Vérifiez la position des profilés à l’aide du niveau à bulle et vissez-les. Si un profilé est trop long, vous pouvez le raccourcir à l’aide d’une cisaille à tôle. S’il est trop court, vous aurez besoin de raccords longitudinaux pour relier deux profilés entre eux. Cela permet d’obtenir la stabilité nécessaire. Si un profilé dépasse encore quelque part, il suffit de le plier vers le haut à l’aide de pinces.
Fixez ensuite le lattage porteur perpendiculairement à ce lattage de base. Celui-ci se compose également de profilés CD qui sont insérés dans les profilés UD du raccord mural. Le lattage porteur portera plus tard les plaques de plâtre de votre suspension de plafond. Le lattage de base et le lattage porteur doivent être reliés aux points d’intersection par des raccords en croix afin d’obtenir une construction stable.
Si vous souhaitez installer une isolation dans le plafond à suspendre, vous devez maintenant poser les panneaux isolants sans oublier le pare-vapeur pour éviter la formation de moisissures. Il est particulièrement recommandé si l’espace au-dessus est un grenier non chauffé, par exemple. Pour en savoir plus sur ce sujet, consultez le guide de l’isolation thermique.
Étape 4 : Découper et fixer les panneaux de plafond
Le matériau standard pour suspendre des plafonds est le placoplâtre, c’est-à-dire le carton-plâtre sous forme de plaques. Tout d’abord, vous devez couper les plaques de plâtre à la longueur du plafond à suspendre. Pour ce faire, entaillez les plaques sur le dessus avec un cutter et cassez-les sur un bord dur. Coupez le reste avec le cutter. Ensuite, biseautez et lissez les bords coupés avec un rabot. Le mastic adhérera ainsi mieux par la suite.
Collez ensuite les bandes de papier sur le mur en dessous de l’ossature. Vous obtiendrez ainsi une finition lisse. Il s’agit maintenant de poser les plaques de plâtre. Vous les vissez à l’aide de vis à fixation rapide en travers du lattage porteur. Veillez à commencer par un coin et à placer les vis à une distance d’environ 15 cm. Laissez un espace de 1 mm entre chaque panneau pour le joint. Soyez prudent lorsque vous vissez : les vis peuvent facilement être vissées à travers le matériau tendre des plaques de plâtre. Une visseuse sans fil avec un couple réglable est l’outil de choix. Des inserts spéciaux pour la visseuse sans fil garantissent un positionnement optimal de chaque vis. Retrouvez nos conseils pour visser des plaques de placo.
Étape 5 : Reboucher les trous et les joints
Utilisez le pinceau pour dépoussiérer les joints et les trous de perçage. Vous pouvez ensuite les reboucher proprement. Pour éviter qu’ils ne se déchirent plus tard, vous pouvez également appliquer une bande de jointoiement supplémentaire sur les joints avant de commencer à mastiquer.
Mélangez ensuite le mastic et appliquez-le à l’aide d’une truelle en travers du joint. Mastiquez d’abord les joints horizontaux, puis les joints verticaux. Comme la pâte à joint se contracte encore un peu en séchant, plusieurs passages sont généralement nécessaires. Les trous de vis doivent également être correctement remplis de mastic. N’oubliez pas de nettoyer la truelle de temps en temps, par exemple avec une petite spatule.
Une fois que la pâte à joint a séché – ce qui prend environ quatre heures – une dernière étape est nécessaire : Poncez toutes les irrégularités à l’aide de papier abrasif afin d’obtenir une surface lisse et propre. Vous pouvez ensuite peindre ou tapisser le plafond. Avant de peindre, n’oubliez pas que le placoplâtre est très absorbant et nécessite donc une bonne couche de fond.
Alternative : suspendre un plafond avec du bois
Si vous souhaitez suspendre votre plafond dans la construction sèche, vous pouvez également le faire avec du bois plutôt que du métal. Une ossature en bois a l’avantage de permettre une hauteur de suspension plus importante et de pouvoir installer des panneaux de bois au lieu de plaques de plâtre, par exemple. Toutefois, cette méthode exige un travail très précis et est plus difficile que la méthode décrite avec l’aide de suspensions directes.
Ici aussi, vous travaillez avec un lattage de base et un lattage porteur ou un contre-lattage – sauf que vous vissez les lattes de bois du lattage de base directement dans le plafond. Cependant, selon la hauteur de suspension souhaitée, la pose du lattage de base peut être un peu plus compliquée, car vous devrez peut-être construire un cadre qui comprend également des lattes de bois verticales. Leur longueur détermine alors la hauteur de suspension prévue.
Avec une telle construction, vous pouvez fixer les câbles directement sur les lattes et les placer ainsi de manière très claire dans l’espace vide au-dessus du plafond suspendu. Le choix d’utiliser du bois ou du métal pour suspendre le plafond dépend donc un peu des circonstances, mais aussi de l’effort que vous souhaitez fournir.
Tuto en vidéo
Voici une vidéo explicative montrant toutes les étapes :
Suspendre un plafond : le coût
Le coût de la suspension de plafond dépend des matériaux choisis et des outils dont vous disposez déjà ou dont vous aurez besoin. Vous pouvez calculer approximativement les coûts suivants :
- Ossature : environ 10 € par mètre carré
- Placoplâtre : 4 à 5 € par mètre carré
- Panneaux de bois et autres revêtements : entre 10 et 20 € le mètre carré
A cela s’ajoute éventuellement le coût des matériaux d’isolation qui, outre l’isolation thermique, peuvent également offrir une protection acoustique. Les dépenses nécessaires dépendent du type d’isolation qui vous convient et du matériau (par exemple laine minérale, chanvre ou fibres de bois) dont sont constitués les éléments d’isolation.
