Comment poser du lambris sur du placo: 2 méthodes faciles

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Poser du lambris sur du placo est à la portée d’un bricoleur soigneux. L’objectif: un rendu durable, propre et ventilé. Pour y parvenir, le choix de la méthode dépend surtout de l’état du support et de la pièce. Voici comment décider et réussir la pose en toute sécurité. Poursuivre pour choisir la technique adaptée et éviter les pièges courants.

Faut‑il coller directement le placo ou utiliser des tasseaux ?

La question principale est sur la durabilité et l’aération. On peut coller directement sur un mur en bon état et bien lisse. Cependant, elle réduit la circulation d’air dans le mur et rend son retrait futur difficile. À l’inverse, une structure en tasseaux garantit une surface plane, permet une bonne ventilation à l’arrière et dure plus longtemps.

En pratique, la pose collée directe est envisageable sur mur droit, sec et dégraissé. Il est important de vérifier si la colle et le support vont bien ensemble. Cependant il est préférable d’utiliser des tasseaux pour plus de longévité, de ventilation et pour faciliter le démontage.

Préparer un support en placo: étapes essentielles

Une bonne préparation fait la différence. L’état du support doit être propre, sain et plan. Il convient de retirer poussière et graisses. Un ponçage léger peut améliorer l’adhérence sur placo avant pose collée. La planéité se vérifie avec une règle ou une longue latte. Les défauts importants indiquent qu’il faut utiliser des tasseaux pour redresser la structure.

La compatibilité colle/support requiert des colles adaptées au PVC/bois et au placo. Sur surfaces peintes ou peu poreuses, un primaire peut s’avérer nécessaire.

Méthode 1: pose sur ossature en tasseaux (recommandée)

Cette méthode convient au lambris bois ou PVC, au mur comme au plafond, et couvre la majorité des cas.

Matériel et tracé

Les tasseaux doivent être rectilignes. La section courante 19×32 mm s’adapte selon contraintes. Ils sont espacés typiquement de 40 cm et posés perpendiculairement au sens des lames. Les fixations adaptées au placo comprennent chevilles à expansion type « Molly » et vis. Il faut repérer et viser les montants quand c’est possible, surtout au plafond. Le niveau ou laser permet l’aplomb de l’ossature. Une lame d’air continue et un jeu périphérique de 5 mm précèdent les couvre‑joints.

Mise en œuvre

D’abord, tracer l’implantation des tasseaux perpendiculaires aux lames. Contrôler aplomb et planéité. Ensuite, fixer les tasseaux au mur ou au plafond. Sur placo, privilégier montants/fourrures quand repérables. Sinon, utiliser chevilles à expansion adaptées. Puis insérer un isolant éventuel entre tasseaux si souhaité. L’ossature rend cette étape simple. Enfin, poser les lames par clouage, clipsage ou agrafage selon système. Contrôler l’alignement régulièrement. Respecter les jeux et finitions.

Méthode 2: pose collée directe sur placo (cas favorables)

Cette solution vise les murs plans et sains. Elle offre une pose rapide sans création d’ossature.

Conditions indispensables

Le mur doit être sec, plan et dégraissé. Les poussières et corps gras sont éliminés. Sur placo brut ou peint, un ponçage léger améliore l’adhérence. Un primaire d’accrochage peut être prescrit dans certains cas. Le choix de la colle nécessite une formulation compatible avec le matériau du lambris (PVC ou bois) et le support placo. Il faut respecter strictement les temps de gommage/prise du fabricant.

Mise en œuvre

Présenter d’abord à blanc. Reporter coupes et repères. Appliquer ensuite la colle sur l’envers des lames ou sur le mur selon notice. Assurer une répartition régulière avec cordons suffisants pour compenser les micro‑irrégularités sur placo. Poser alors en appuyant fermement. Maintenir le temps nécessaire. Contrôler l’alignement au fur et à mesure. Terminer par les finitions: baguettes d’angle, couvre‑joints et nettoyage des excès de colle.

Les limites incluent une dépose future difficile. La ventilation est absente derrière l’habillage. Les plafonds sont à éviter en collage à cause de la gravité et de la tenue sur peinture existante.

Cas particuliers: plafond, pièces humides, isolation

Pour un plafond en placo, le collage est moins fiable. Il faut privilégier une ossature bois ou métallique. La fixation s’effectue dans les montants/fourrures plutôt que seulement dans la plaque. Le poids total (lames + ossature) doit être vérifié.

Dans les pièces humides, utiliser PVC ou bois traité hydro. La ventilation arrière s’avère utile pour limiter les désordres. Attention aux colles inadaptées à l’humidité. Pour l’isolation et les techniques, l’ossature facilite l’ajout d’isolant et le passage de câbles. Les clips dédiés simplifient la pose et la dépose de lames.

Conclusion

Le choix entre pose collée et pose sur tasseaux dépend d’abord du support et de l’usage. Pour un résultat durable, surtout au plafond ou en pièce humide, l’ossature en tasseaux s’impose. Elle garantit une meilleure tenue et une ventilation efficace. Elle facilite l’intégration d’isolant et de câbles. Sur un mur parfaitement plan et sec, le collage peut convenir si la colle est rigoureusement adaptée. Avant d’attaquer, valider la planéité. Repérer les montants. Prévoir les finitions. Ces détails assurent un habillage propre et solide.

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